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Projet de grossesse: les outils précieux de la Nutrithérapie et de la Naturopathie – 2ème PARTIE

Projet de grossesse: les outils précieux de la Nutrithérapie et de la Naturopathie – 2ème PARTIE

Après avoir évoqué, dans l’article précédent, un certain nombre de risques et surtout identifié des causes possibles aux risques entourant un projet de naissance en particulier en ce qui concerne l’infertilité du couple ou bien les fausses couches, nous allons aborder dans cette deuxième partie de ce sujet les différentes solutions que proposent la Naturopathie et la Nutrithérapie pour répondre aux problématiques que l’on peut rencontrer ou pour se préparer en couple à vivre cette période aussi sereinement que possible.

Une approche globale et personnalisée, en particulier en termes d’alimentation, permet aux personnes désireuses de vivre leur projet de naissance de la manière la plus douce et naturelle que possible de trouver des solutions pour bien préparer la grossesse.

Nous allons aborder ces solutions pour chacune des étapes du projet de naissance.

2ème partie – Les solutions naturelles de la Nutrithérapie et de la Naturopathie

La conception

Le principal problème que les couples vont rencontrer au stade de la conception sont les problèmes d’infertilité. Nous allons traiter dans un premier temps la question de l’infertilité masculine.

Infertilité masculine

Comme nous l’avons vu, il existe plusieurs causes à l’infertilité masculine. Les plus courantes vont être :

  • Qualité du sperme diminuée souvent en raison de l’âge mais aussi
  • du tabagisme,
  • de l’alcoolisme,
  • d’une alimentation déséquilibrée,
  • du port de slips et sous-vêtements trop chauds[1] et serrés,
  • des ondes radio, wifi, et des téléphones portables, et autres rayonnements

Pour cela, il est important avant même la conception, d’entreprendre une détoxification de l’organisme, une réparation de l’ADN et une stimulation de la spermatogenèse.

Des études relativement anciennes faisaient déjà état de l’infertilité masculine provoquée par des températures élevées au niveau des testicules. Dernièrement, des recherches ont même porté sur la contraception masculine par hyperthermie scrotale[2].

Eviter le port de slips et préférer les caleçons

Des études ont démontré que porter des slips maintenait les testicules au chaud, également la nuit, ralentissait la motilité des spermatozoïdes et réduisait leur nombre. C’est pourquoi, il est recommandé de porter des caleçons et de dormir nu sans sous-vêtements tout en gardant les pieds au chaud par exemple en s’endormant avec des chaussettes qui pourront être facilement enlevées dans la nuit, dans une chambre à température fraîche et non-surchauffée (en dessous de 18°, le mieux étant entre 16 et 14°)

Eviter l’utilisation des ordinateurs et le port des téléphones portables près des parties génitales

Donc, messieurs, pour favoriser une bonne fertilité :

  • Portez des caleçons,
  • Dormez nu, sans sous-vêtements,
  • Éloignez le plus possible de vos parties génitales, tout émetteur d’ondes wifi, téléphone portable, etc..

Eviter les perturbateurs endocriniens et les métaux lourds

Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, les perturbateurs endocriniens que nous retrouvons dans notre environnement et dans notre alimentation (pesticides, phtalates, bisphenol A, parabens, PCB, …) sont responsables de dysfonctionnements hormonaux pour les hommes comme pour les femmes (réduction de la spermatogenèse, infertilité, fausses couches, malformations génitales du fœtus, …). Il est donc primordial de faire la chasse à ces perturbateurs endocriniens que nous retrouvons partout dans notre environnement en particulier dans les plastiques et autres contenants alimentaires, les cosmétiques, les produits industriels, textile et tissus traités dans les maisons, peinture, etc….

Concernant les métaux lourds, qui vont également s’accumuler dans les tissus de l’organisme et qui par exposition répétées vont engendrer des maladies mais également l’infertilité féminine ou les fausses couches, dans le cas du mercure par exemple, nous les retrouvons dans les poissons gras, les contenants alimentaires métalliques (aluminium), les amalgames dentaires, les canalisations, les produits industriels, tabac, etc…

Ensuite nous envisagerons un mode de vie et des solutions naturelles pour détoxifier son organisme et éliminer les polluants.

Détoxifier l’organisme

Arrêter le tabac peut par exemple s’entreprendre, si les conditions sont favorables en termes d’environnement (stress limité), à l’aide d’outils tels que :

  • l’hypnose mais aussi
  • la méditation,
  • la reprise d’activités physiques pour la sécrétion d’endorphines que cela procure,
  • la phytothérapie grâce au Kudzu qui est une plante indiquée pour aider dans tout type d’addiction,
  • la nutrithérapie par le traitement de la tension pulsionnelle avec une alimentation sérotoninergique à base de légumes, glucides lents en quantité modérée à chaque repas sous formes par exemple de céréales complètes ou semi-complètes,
  • Les activités aquatiques
  • et les massages

Eliminer les polluants de son organisme

Afin d’éliminer les toxiques et les polluants de l’organisme, il est possible de stimuler les processus naturels de détoxication afin de se débarrasser des toxiques et des polluants qui se sont accumulés dans l’organisme. Pour cela le Phyiomance Detox (Thérascience) est spécifiquement conçu avec des nutriments qui vont stimuler ces processus de détoxification naturels du foie tels que les glucoraphanes du brocolis, le radis noir, la bétaïne, le N-acétyl-cystéine, la pectine de pomme, le silicium, ainsi que des cofacteurs comme le magnésium, les vitamines B6, B9, B12, le Zinc.

Pour détoxifier le foie, nous avons aussi en phytothérapie l’aide du Chardon-Marie et du Desmodium que nous avons vu dans un précédent article.

Je conseille également de faire une détox de métaux lourds avec par exemple le produit Equilibre DTOX de Biophénix à base de pectine de citron ou Métaux détox du laboratoire Herbolistique à base de Chlorella, Ail des ours et Coriandre.

En Nutrithérapie on va pouvoir également utiliser le Zinc (pour protéger contre le cadmium, le plomb, le mercure), le sélénium (mercure), le magnésium et le silicium (aluminium) (cf. Bilan des métaux lourds avec l’Oligoscan), la vitamine C et le N-Acétyl-Cystéine (précurseur du gluthation puissant anti-oxydant et élément principal des voies de détoxification des polluants).

Afin de protéger les cellules lors de la décharge des toxiques et des métaux lourds, il existe aussi l’acide-alpha-lipoïque qui est un autre puissant anti-oxydant, épargneur et protecteur des autres anti-oxydants et puissant chélateur de métaux lourds. Cet élément a la faculté de traverser la barrière hémato-encéphalique et de permettre l’élimination des métaux lourds logés dans le cerveau, prévenant ainsi les maladies neurodégénératives, par exemple.

Cependant, il faudra impérativement évacuer ces toxiques par les selles en consommant beaucoup de fibres, en buvant beaucoup d’eau (non polluée) et en ayant une alimentation à tendance végétarienne et anti-inflammatoire (très riche en végétaux, pauvre en viande, pauvre en sucres, graisses trans et saturées animales, …). Un état de constipation est une contre-indication à toute cure de désintoxication si la personne se sait grandement intoxiquée en particulier par la présence de nombreux amalgames dentaires et plombages (plomb, mercure) et de tabagisme important et de longue durée.

L’élimination par voie urinaire et par la sudation (activités physiques, sauna) des polluants chélatés, délogés et entraînés grâce aux différents outils de la Nutrithérapie sera aussi favorisée en buvant une quantité suffisante d’eau .

Cette détox est valable également pour la femme.

Réparer son matériel génétique et son ADN

Ainsi nous allons pouvoir réparer l’ADN des parents qui ont été altérés, dont les mutations génétiques peuvent être transmises à l’enfant et qui sont une des causes d’infertilité. Celles-ci peuvent alors entraîner une anomalie chromosomique du futur fœtus qui est la cause principale des fausses couches. Les futurs parents de plus de 40 ans ont plus de chances d’infertilité du fait du vieillissement cellulaire et des dégâts sur l’ADN dus à la durée d’exposition qui est plus importante qu’un jeune parent de 20 ans notamment en termes de stress.

Un des produits les plus puissants pour réparer l’ADN et favoriser l’intégrité du génome est le Physiomance DNAir (Therascience). Il contient en effet des principes actifs géno-protecteurs tels que la quercétine, la rutine, l’acide rosmarinique ou la lutéoline qui vont stimuler nos processus naturels de réparation de l’ADN ou inhiber les processus d’altération de l’ADN ainsi que tous les cofacteurs dont les processus de réparation de l’ADN ont besoin comme le Zinc, le magnésium, les vitamines B9, B12, C et E.

Enfin, nous avons grâce à la pharmacopée chinoise, une autre plante protectrice contre les dégâts oxydatifs sur l’ADN, anti-oxydante et anti-âge, l’astragale, qui va également agir sur la protection et la réparation de l’ADN en agissant sur la baisse du raccourcissement des télomères (extrémités des chromosomes) et en soutenant l’action de la télomérase à chaque réplication de l’ADN qui va reconstruire les télomères. Le raccourcissement des télomères est corrélé au vieillissement cellulaire et donc à la réduction de la longévité, ainsi qu’à l’apparition des cancers[3]. Il est accentué par le mode de vie (tabac, stress, inflammation, surpoids, obésité, …)

Il est possible de connaître l’état d’altération de son ADN en faisant doser le marqueur 8OHDG dans les analyses biologiques, par exemple, mais également le MDA, ou les isoprostanes urinaires. Le degré d’intoxication aux métaux lourds, pesticides et autres polluants peut aussi être évalué par l’analyse de cheveu.

Enfin, une des façons les plus rapides de réparer son ADN est aussi de jeûner plusieurs jours ou de pratiquer la « restriction calorique »[4] ou le « jeûne intermittent ». L’organisme va alors se mettre en mode survie et mettre en œuvre des processus d’auto-restauration, d’auto-phagie[5], … ; ce que l’on appelle l’hormesis[6]. Les processus de réparation des dégâts du stress oxydatif et de l’ADN seront aussi stimulés par cet état d’hormesis.

Stimuler la spermatogenèse

Les nutriments à prendre en cas d’infertilité masculine vont être :

Le Zinc (c’est même l’élément le plus important pour améliorer le nombre et la motilité des spermatozoïdes), la vitamine B9, B1, le nicotinamide, le ginseng, les fruits riches en OPC, le magnésium, les vitamines C, E et autres anti-oxydants, les acides omegas 3. Nous verrons plus bas quels compléments nous pourrons prendre.

En termes d’alimentation, nous allons donc privilégier les aliments riches en nutriments protecteurs que nos avons vu précédemment (thé vert, fruits rouges et baies sauvages, aliments riches en vitamine C, les crucifères, ail, oignon rouge, curcuma, ortie, chocolat noir (sans papier d’aluminium), le foie bio, les œufs bio, céréales complètes), betterave crue, radis noir, choucroute, kombucha, kéfir, miso, tempeh, kimchi, …

En gemmothérapie, on va pouvoir par exemple utiliser le macérat de bourgeons de chêne ou de sequoia.

L’acupuncture est aussi indiquée dans le cas d’infertilité pour aider à améliorer la mobilité des spermatozoïdes.

Infertilité féminine et dérèglement hormonal

Des études ont montré qu’un régime végétarien ou à tendance végétarienne réduisait les risques d’aménorrhées[7] comparé à des régimes alimentaires non végétariens et donc carnés.

En gemmothérapie, il sera possible de s’aider de bourgeons de Framboisier ou le Pommier, par exemple pour régulariser le cycle hormonal de la femme.

Le Gatillier et l’Alchémille en phytothérapie permettront également de retrouver un équilibre hormonal.

La conception

L’infertilité touche plus souvent les femmes à partir de 40 ans car l’âge avançant, celle-ci a eu le temps d’accumuler beaucoup de toxines et polluants (perturbant le bon fonctionnement de l’organisme) et de voir son ADN dégradé (tabac, exposition soleil UV répétées, pollution, stress, …). Son métabolisme énergétique a perdu en efficacité (en cause la sédentarité, le stress, le surpoids). Le corps a eu le temps de s’épuiser et de se carencer (en cas d’alimentation déséquilibrée ou de régimes à répétition)…. Le potentiel des 20 ans est bien amenuisé mais il est possible de recharger et de régénérer ce corps et de l’aider à optimiser de nouveau son métabolisme énergétique comme nous l’avons vu plus haut (alimentation anti-oxydante et anti-inflammatoire, compléments alimentaires pour remonter les carences, activités physique pour relancer le métabolisme, respiration, gestion du stress et des émotions, jeûner pour régénérer l’organisme, …) et donc de l’aider à rajeunir pour accueillir sereinement une grossesse.

Les fausses couches sont la plupart du temps dues à une anomalie chromosomique, ou à des conséquences d’intervention gynécologiques passées.

Comme nous l’avons vu plus haut, nous pouvons détoxifier l’organisme des polluants mais dans ce cas précis, nous allons pouvoir réparer l’ADN de la future maman et du futur papa grâce à la phytothérapie et la Nutrithérapie avec par exemple Physiomance DNAir de Thérascience qui est très bien dosée en quercétine, rutine, acide rosmarinique et lutéoline. Ou selon les conseils de réparation de l’ADN vu précédemment.

Le stress et la fatigue mais aussi les carences nutritionnelles sont aussi des causes majeures de fausse couche.

Pour cela, nous allons proposer à la future maman des outils de gestion du stress tels que :

  • Le yoga,
  • la méditation,
  • les massages,
  • les activités aquatiques,
  • La nutrithérapie avec le même protocole que pour le futur papa ; une alimentation à base de beaucoup de légumes, de glucides lents à chaque repas, du magnésium ainsi qu’une cure de vitamines B d’un mois.
  • Eventuellement, je conseillerais la consommation de foie Bio pour les apports en vitamines B, Zinc, et Fer qui sont des nutriments essentiels à remonter pour la grossesse, des carences dans ces nutriments pouvant empêcher le bon développement du fœtus ou entraîner d’importantes carences chez la mère lors de la grossesse mettant en danger le bon déroulement de la grossesse.

Toutefois, dans les cas de fertilité féminine, il existe également une grande part psychologique qu’il peut convenir de creuser (ou pas) aussi si toutes les analyses biologiques semblent ne faire état d’aucun dérèglement, dysfonctionnement ou d’aucune carence.

La grossesse

Avant de débuter une grossesse, il est donc primordial que la mère se soit détoxifiée des polluants, des excès d’œstrogènes de la pilule et des perturbateurs endocriniens (cf. plus haut) afin de limiter les malformations congénitales et les problèmes de développement du fœtus et les conséquences sur l’état de la mère qui empireraient avec la grossesse.

Lors de la grossesse, il sera également important de fournir tous les nutriments essentiels dont la mère et le fœtus ont besoin pour le bon développement du fœtus et le bien-être physique et psychique de la mère et remonter les éventuelles carences en minéraux, vitamines ou oligo-élément (en particulier, vitamine B9, Fer, Calcium, vitamine D, mais aussi le Zinc et le magnésium).

En termes d’alimentation, il sera donc très importante de veiller à consommer bien évidemment des aliments bio, bcp de végétaux autant crus que cuits à la vapeur douce, des fruits et des aliments riches en omégas 3 en particulier du DHA pour le développement cérébral mais pas de poissons gras à cause de la présence de métaux lourds, des céréales complètes et semi-complètes, des oléagineux, des graines et des légumineuses.

La supplémentation en Fer est déconseillée en dehors des cas d’anémie, car en excès dans l’organisme le fer est un pro-oxydant pro-inflammatoire majeur sous forme de supplémentation à forte dose et peut entraîner des risques sur le développement du fœtus. Il sera beaucoup plus judicieux de conseiller à la mère de consommer de la viande rouge 1 à 3 fois par semaine ou des abats (foie bio, boudin, gésier, …) à raison d’1 fois par mois maximum (pour éviter l’excès de vitamine A) en consommant de la vitamine C au cours du repas pour augmenter la fixation du fer et éviter de boire du thé vert pendant les repas qui a l’effet contraire.

Par contre, on évitera également les barbecues et viandes grillées, qui contiennent des molécules toxiques pour l’organisme (autant que le tabagisme) et des molécules néfastes à l’intégrité de l’ADN, ce sont ce que l’appelle les molécules de Maillard, que l’on trouve aussi dans les croûtes roussis (du pain, des pâtes à tarte, pizza, biscuits, gâteaux, ….).

Les compléments alimentaires en péri-natalité

Complexe généraliste multi-vitamines et minéraux sans Fer ni cuivre comme le Multidyn Femina (Bionutrics) ou Sérénité Grossesse (Synergia) en particulier si soupçon de carences en raison d’alimentation déséquilibrée ou de défaut d’assimilation des nutriments.

Tout récemment, j’ai découvert la marque UNAE, laboratoire de compléments alimentaires fondé par Julien Venesson, journaliste scientifique et formulateur pour de nombreux labos, dont je respecte le sérieux et la rigueur dans ses recherches et ses travaux de rédaction en Santé Naturelle. UNAE propose en effet des produits sans excipients ni additifs, sans fer ni cuivre, sans lactose, sans gluten, sans OGM et dans des emballages écologiques (sans plastique). Et forcément, en termes de composition et de formulation, on est au top du top! Un complexe spécial Grossesse trouve sa place dans cette gamme de compléments et je ne peux que le recommander. En particulier, celui-ci contient des folates et non de l’acide folique, bien mieux assimilé. Et surtout l’acide folique, dans sa forme synthétique, pouvant se trouver en excès dans l’organisme (non métabolisé), serait délétère en cas de cancer, et diminuerait les chances de grossesse pour certaines femmes porteuses d’une mutation du gène de la MTHFR.

Complexe de vitamines B, B-Nutrics (Bionutrics) ou Equilibre Vitamines B (Biophenix) à prendre pendant 1 mois dans un premier temps pour corriger des carences avant de prendre le relais avec un des généralistes spécial Grossesse comme ceux cités ci-dessus.

Vitamine D à corriger impérativement avant la conception puis en prenant 1000 à 2000UI par jour en fonction du dosage sanguin à partir de la date de conception

Magnesium, D-stress booster (Synergia) en dose correctrice

Omega 3 en particulier DHA pour le bon développement du foetus et l’équilibre nerveux et émotionnel de la maman, à stopper au 3ème trimestre de la grossesse pour éviter le risque d’hémorragie lors de l’accouchement mais qui seront alors pris sous forme alimentaire végétal uniquement. En effet, la consommation de poissons gras est déconseillée à la future maman pendant tout le temps de la grossesse et de l’allaitement voire 3 mois avant la conception, du fait de la contamination par les polluants et métaux lourds.

Probiotiques pour renforcer le système immunitaire et corriger la flore si déséquilibre

Système immunitaire du fœtus

Les anticorps de la mère passent via le placenta (comme les polluants et perturbateurs endocriniens d’ailleurs). Ce qui veut dire que la mère va transmettre en majeure partie (l’autre partie est déjà transmise au niveau génétique) son système immunitaire.

Le système immunitaire de la mère va pouvoir être stimulé en favorisant une bonne flore intestinale par une alimentation riche en végétaux (probiotiques naturels et prébiotiques), boire suffisamment et éviter la constipation, consommer de la viande régulièrement mais en quantité modérée juste avant et pendant la grossesse et limitée de manière à éviter toute constipation.

Gestion du stress et préparation à l’accouchement

Les huiles essentielles sont dangereuses et interdites aux femmes enceintes pour la plupart, sauf quelques exceptions, mais en olfactothérapie, la future maman pourra bénéficier d’effet puissant sur la sphère émotionnelle (lavande, marjolaine à coquille, orange douce, petit grain bigaradier, camomille).

Le yoga pré-natal et l’haptonomie vont également permettre à la future maman d’être en connexion avec son corps de femme enceinte et son bébé. Cela permettra d’aider la future maman à se préparer également pour l’accouchement.

La musique (musicothérapie[8]) est tout autant indiquée à écouter, à jouer ou mieux encore à chanter pour la libération d’endorphines et de dopamine, et le bien-être procuré qui sera ressenti par le bébé. D’ailleurs, tous les animaux et plantes de la maison en profiteront également.

L’accouchement

Il faut savoir que lors de la naissance par voie naturelle, le bébé va être en contact avec la flore vaginale et la flore anale de la maman, puis la flore cutanée lors des toutes premières tétées, constituant ainsi une partie importante de son microbiote et la base de son système immunitaire. Ce n’est pas le cas lors d’une naissance par césarienne où l’enfant va arriver au monde avec une flore carencée ou quand il n’y a pas d’allaitement.

L’allaitement

Comme avec l’alimentation de la mère pour favoriser une bonne flore intestinale et un bon système immunitaire lors de la grossesse et l’accouchement par voie naturelle, le bébé va pouvoir stimuler son système immunitaire grâce à l’allaitement. Le lait maternel est riche en acides gras et en anticorps qui va aider également à renforcer le système immunitaire du bébé. Plus longtemps le bébé sera allaité et plus son système immunitaire sera donc développé. Il est possible et même très favorable pour le système immunitaire du bébé et pour son bien-être et développement psychologique[9], neurologique et émotionnel, d’allaiter son bébé au-delà d’1 an (jusqu’à deux ans selon l’OMS en même temps qu’une alimentation diversifiée). Les bénéfices sont également augmentés pour la mère pour limiter les risques de cancer ou d’ostéoporose.

Les goûts du bébé vont commencer à se développer in utero. Il sera donc bon d’habituer l’enfant à naître au plaisir des légumes, des fruits et des épices, des bons acides gras et éviter la surconsommation de sels, de sucre et de graisses saturées et trans (ces dernière étant toxiques pour l’organisme).

Pour favoriser la lactation, nous pourrons avoir recours à des tisanes de mélanges de plantes galactogènes ou des épices tels que le fenouil, le fenugrec, la verveine, le basilic, le cumin, l’ortie, entre autres, qui aideront en plus à la digestion et à la détente. Et a contrario, il faudra éviter de consommer en excès du persil, de la sauge, de la menthe.

Pour les mères qui ne peuvent pas allaiter, il est possible de faire tirer son lait ou de faire appel à des donneuses auprès des lactarium pour permettre au bébé d’avoir un lait maternel riche en anticorps et physiologiquement bien plus adapté à ses besoins que du lait de vache ou du lait infantile industriel.

Toutefois, allaitement ou non, le contact peau-à-peau de la mère et de l’enfant est nécessaire y compris en dehors de la tétée pour un bon développement émotionnel et psychique du nourrisson. Le portage en écharpe corps-à-corps sera d’ailleurs encouragé et privilégié pendant au moins toute la première année du bébé.

La maternité

L’accouchement sera favorisé par la prise de magnesium tout au long de la grossesse qui aidera la future nouvelle maman au niveau des contractions, de la douleur, du stress émotionnel, du système nerveux, et d’un point de vue fatigue et énergie.

En cas de baby blues important et qui semblerait durer, ne pas hésiter à augmenter les doses de magnésium jusqu’à 600mg/j et à prendre un complexe de vitamines B pendant 1 mois pour corriger si cela n’a pas déjà été fait.

Une alimentation favorable riche en végétaux, tryptophane, fruit et glucides lents à chaque repas aidera la mère à produire et à épargner de la sérotonine et sera favorable à un meilleur sommeil lors des temps de repos à l’arrivée du nouveau-né.

Il sera possible de s’aider également des psychobiotiques pour agir sur la flore intestinale et favoriser un meilleur état nerveux et émotionnel pour la maman, en prévention de la dépression post-partum.

Sachez qu’il est possible de choisir d’accoucher naturellement chez soi, si la grossesse n’est pas à risque, c’est l’accouchement à domicile (il représente 5% des naissances en France et 90% dans le monde), accompagnés d’une sage-femme, dans le confort, la douceur et l’intimité du foyer, dans une piscine gonflable.

L’AAD permet de vivre un accouchement physiologique dans des conditions favorables au bien-être émotionnel du bébé et des futurs parents et ainsi de vivre une expérience de l’accouchement en douceur et rempli de chaleur.

Il existe également des « maisons de naissance » associées à des cliniques qui permettent de vivre un accouchement plus physiologique tout en ayant les conditions médicales. Malheureusement, il n’en existe que quelques-unes en France.

Et pour finir, je ne saurais que recommander aux couples et aux femmes qui désirent vivre une grossesse et leur nouvelle vie de maman de façon naturelle, de se faire accompagner par une doula.

Accompagnement projet de grossesse

Jeûner à domicile

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Laboratoires

UNAE

Bionutrics

Biophenix

[1] Mieusset R, Bujan L (1995) Testicular heating and its contributions to male infertility: a review. Int J Androl 18: 169-84

[2] Hyperthermie scrotale et infécondité masculine. Progrès en Urologie(1992), 2, 31-36, R. MIEUSSET(1), L. BUJAN (2), A. MANSAT (2), F . PONTONNIER (3) (1) Centre de Stérilité Masculine, (2) CECOS Midi-Pyrénées, Hôpital de la Grave, (3) Service d’Urologie, Hôpital Rangueil, Toulouse

[3] A dynamic DNA-repair complex observed by correlative single-molecule nanomanipulation and fluorescence, Evan T. Graves et al., Nature Structural and Molecular Biology, 2015

[4] Masood A. Shammas (2012), Telomeres, lifestyle, cancer and aging. Curr Opin Clin Nutr Metab Care

[5] https://www.franceculture.fr/sciences/nobel-de-medecine-mais-quest-ce-que-lautophagie

[6] Masood A. Shammas (2012), Telomeres, lifestyle, cancer and aging. Curr Opin Clin Nutr Metab Care

[7] S. I. Barr et al, Vegetarian vs nonvegetarian diets, dietary restraint, and subclinical ovulatory disturbances : prospective 6-mo study, Am J Clin Nutr, 1994, 60 (6) : 887-894

[8] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/musicotherapie-quand-la-musique-remplace-le-medicament_31137

[9] Newton N.  The uniqueness of human milk. Psychological differences between breast and bottle feeding. American Journal of Clinical Nutrition 1971;24(8):993-1004.

 

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